Documents pour le 28 avril 2023

En manifestant contre le report à 64 ans de l’âge de départ à la retraite, les travailleurs et travailleuses de France montrent leur refus d’un travail mortifère source de souffrances. Et pour cause : selon l’Insee, 25% des hommes les plus pauvres sont déjà morts à 62 ans (« contre » 5% des plus riches). Ce chiffre sera porté à 29% si le projet de gou­vernement de recul de l’âge légal à 64 ans est adopté.

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Depuis 1996, chaque 28 avril, le mouvement syndical mondial rend hommage aux victimes des accidents et des maladies du travail. C’est en 2003 que l’OIT a entrepris d’organiser une « Journée Mondiale pour la Sécurité et la Santé au Travail », en mettant l’accent sur la prévention des accidents du travail et maladies professionnelles. Dans cette période de lutte contre la contre-réforme des retraites qui impose un report de 2 ans de l’âge légal de départ, la santé et la sécurité au travail sont des enjeux fondamentaux.

En France, plus de 2 morts au travail chaque jour !

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Si l’omerta au sujet des morts au travail commence à se fissurer, l’impunité patronale perdure malgré leur obligation de résultat au sujet de la santé et de la sécurité de leurs salarié.e.s . Il nous reste donc beaucoup de pain sur la planche pour faire cesser l’hécatombe de mort-e-s, de malades et d’estropié-e-s. Il s’agit de dépasser la date du 28 avril car les problèmes existent tout au long de l’année.

Notre rassemblement est le fruit d’un long travail de mise en commun, mais ce rassemblement ne peut être seulement un rendez-vous annuel.

Nous proposons de poursuivre notre action pour les prochains mois avec plusieurs axes de travail prioritaires que nous vous invitons à partager…

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Je tiens à inscrire cette journée de mobilisation pour la sécurité et la santé au travail dans le mouvement de lutte contre la réforme des retraites. En manifestant contre le report à 64 ans de l’âge de départ à la retraite, les travailleurs et travailleuses de France montrent leur refus d’un travail mortifère source de souffrances. Et pour cause : selon l’Insee, 25% des hommes les plus pauvres sont déjà morts à 62 ans (« contre » 5% des plus riches). Ce chiffre sera porté à 29% si le projet de gouvernement de recul de l’âge légal à 64 ans est appliqué.

Nous sommes pour le maintien des régimes spéciaux car leur suppression va à l’encontre de la reconnaissance de la pénibilité dans les secteurs concernés et remet en cause l’attractivité des métiers pourtant aujourd’hui en manque chronique de personnel.

Nous dénonçons l’intox du gouvernement sur les questions de santé et de sécurité au travail.

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Les accidents du travail même ceux les plus graves et mortels sont perçus comme une fatalité et sont traités comme des faits divers inévitables.

Pourtant, cette vision des choses est fortement battue en brèche depuis de nombreuses années par les organisations syndicales qui se battent à la fois pour l’amélioration des conditions de travail et pour une meilleure visibilité des AT. Ce sujet a également fait une entrée fracassante sur le plan médiatique avec le travail de recensement de Mathieu LEPINE et a permis une prise de conscience plus large du sujet. Aujourd’hui, ce sont les familles de victimes qui se mobilisent pour leurs mort.es et qui demandent des comptes jusqu’au Ministère du travail qui est bien loin de mettre en oeuvre une politique de prévention des risques professionnels qui serait à la hauteur des enjeux.

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Cette assemblée intervient un an après le 28 avril 2022, avec un rythme annuel qui s’impose à nous. Nous avions à l’époque adopté un Manifeste, qui reste toujours d’actualité. Pourtant, on est dans une configuration complètement différente.

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Avec la pandémie puis le mouvement contre la réforme des retraites, l’aspiration à un travail soutenable et qui ait du sens s’est enfin imposée dans le débat public. Le collectif des Ateliers travail et démocratie propose de prendre maintenant le temps de mettre en commun l’intelligence collective sur ce sujet politique essentiel.

Pour une politique du travail : ouvrons le débat

Le « bois », un beau métier! Sud éducation, Snuep-FSU, Snep-FSU


Le système d’aspiration des poussières en fin de vie, et en outre sous-dimensionné dès l’installation, ne permet plus d’accueillir les élèves dans les ateliers. Malgré les mises en garde des enseignants depuis 2010, rien n’a été suffisamment anticipé ni par le rectorat et ses différents Chefs d’établissement, ni par la Dsden, ni par la Région, propriétaire des locaux. En 2020 et en 2022, les représentants des personnels en Comité d’Hygiène Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) alertés par les enseignants ont pris ce grave dossier à bras le corps.

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Documents pour le 28 avril 2022

Le 28 avril a été choisi par l’OIT (Organisation Internationale du Travail) pour rappeler au monde l’enjeu de la santéet la sécurité au travail et l’importance de la prévention des risques professionnels. En France, plus de 1000 accidents mortels du travail et de trajet sont recensés chaque année pour les seuls salariés du régime général, sans compter les accidents du travail non recensés des fonctionnaires, des indépendant-es et auto-entrepreneur-ses, des travailleur-ses détaché-es, des livreur-ses, chauffeurs et autres travailleur-ses des plateformes (Uber, Deliveroo,…). Ceci sans parler des morts liés à des maladies d’origine professionnelle. Citons seulement les 3000 décès par cancer et par an dus à l’amiante, la plupart non reconnus. Sans parler des centaines de milliers de victimes qui traînent des séquelles à vie. Sans parler enfin des innombrables dépressions et suicides d’origine professionnelle, presque jamais reconnus non plus.

C’est une hécatombe qui, année après année, décime le monde du travail. Les personnes mortes au travail ne sont pas victimes de la malchance mais d’un système d’exploitation. Le profit passe toujours avant l’humain. La mise en danger d’autrui des travailleu-ses s’opère en toute connaissance de cause de la part des employeurs et confirme leur responsabilité pénale. Il s’agit d’homicides.

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Le 28 avril a été choisi par l’OIT (Organisation Internationale du Travail) pour rappeler au monde l’enjeu de la santé et la sécurité au travail et l’importance de la prévention des risques professionnels.

A l’initiative d’associations et de syndicats, militant pour les droits des travailleurs à ne pas être mis en danger dans et par le travail, la question des accidents du travail a enfin émergé dans le débat public en France, notamment à l’occasion de la journée de mobilisation du 28 avril 2022 consacrée à la santé et à la sécurité au travail.

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L’Organisation Internationale du Travail a choisi la date du 28 avril pour honorer dans le monde entier les victimes du travail et soutenir les politiques de prévention des risques professionnels. En France, un retard important existe dans ce domaine.

Ce dossier rassemble les analyses et propositions du groupe de travail préparant la mobilisation à Paris le 28 avril 2022. Il représente un point d’étape de la réflexion collective afin de préparer une mobilisation sociale à la hauteur de ces enjeux.

• Fiche 1 – Zones d’ombre des morts au travail

• Fiche 2 – Comparaisons internationales

• Fiche 3 – Sous-déclaration des accidents du travail

• Fiche 4 – « Plan d’action Accidents du Travail Graves et Mortels » à côté de la plaque

• Fiche 5 – La suppression des CHSCT un recul de plus d’un siècle

• Fiche 6 – Cordistes, mortel travail en hauteur

• Fiche 7 – Des propositions alternatives pour la santé des travailleurs

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D’abord je voudrais excuser l’absence de Véronique Daubas-Letourneux, malade au point de ne pas pouvoir venir aujourd’hui. J’espère qu’on aura l’occasion d’organiser une rencontre à Paris avec elle. Son absence est d’autant plus dommageable que c’est un peu grâce à elle qu’on a pris cette initiative. A coté de Véronique, un second acteur de l’ombre, Matthieu Lépine, alertait depuis des années dans un appel sans cesse renouvelé, Allô Muriel Pénicaud, puis allô Elysabeth Borne, silence des ouvriers meurent…. en novembre et décembre, la presse s’est brusquement aperçue l’existence de ces morts invisibles. Je voudrais aussi excuser son absence.

Mais ce qui nous a questionnés, nous syndicalistes ou membres d’associations, militants de cette cause de la santé au travail depuis des années voire des décennies, c’est justement l’absence du mouvement syndical de ce débat public. Et du coup, la crainte, déjà un peu vérifié, que cet intérêt journalistique relève d’un feu de paille. Nous voulons, je crois que la volonté est partagée dans la salle, nous voulons un mouvement continu qui permette que cette question des morts au travail reste visible, qu’elle devienne une question sociale à part entière, un problème public. Et que des mesures concrètes permettent une véritable prévention, y compris dans les entreprises.

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Mesdames et Messieurs, chers amis, chers camarades,

Chaque année, près de trois millions de travailleurs meurent dans le monde en raison d’accidents du travail ou de maladies professionnelles. En France, plus de mille accidents mortels du travail et de trajet sont recensés chaque année pour les seuls salariés du régime général. La date du 28 avril a été choisie par l’OIT pour rappeler au monde l’enjeu de la santé et de la sécurité au travail, et l’importance de la prévention des risques professionnels.

Passer du global au national, c’est exiger qu’en France, un travail législatif conduise à inverser les politiques mortifères qui génèrent tant d’accidents et de maladies sur les lieux de travail.

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Un cordiste, c’est un gars (ou une fille) qui travaille au moyen de cordes. Soit directement à son poste de travail. C’est le travail en hauteur à proprement parlé. Soit pour le rejoindre, car il est difficilement accessible. (…)

Depuis 2006, au moins 26 cordistes sont morts au travail. Au moins, car l’omerta qui règne autour des accidents du travail rend ce recensement difficile. Nous, association Cordistes en colère cordistes solidaires, avons commencé ce recensement en 2019. Auparavant, aucun chiffre ! Pire, le métier annonçait zéro mort, et de très rares blessés.

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travailler sous fortes chaleurs abîme la santé, CGT ville de Paris, août 2023

travailler sous fortes chaleurs abîme la santé
arrêt du boulot quand il fait trop chaud !


Les températures augmentent. A Paris, l’été 2022 a été le plus chaud jamais
enregistré. Or, le travail sous fortes chaleurs présente des risques. A Paris,
nous y sommes donc particulièrement exposé·es. A court terme, c’est la
déshydratation, les étourdissements, les crampes… qui peuvent provoquer
des accidents du travail. A long terme, les épisodes de travail sous hautes
températures répétés peuvent provoquer des insuffisances rénales
chroniques.

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2016 – États généraux de la santé au travail

La santé au travail est une question de santé publique. Or chaque semaine qui passe voit se multiplier les attaques du patronat et du gouvernement contre les droits sociaux, notamment en matière de santé au travail. Pourtant, la situation est alarmante : au nom d’une soi-disant « rationalisation » des coûts, les logiques organisationnelles aujourd’hui à l’œuvre au sein des entreprises, dans l’industrie comme dans les services, dans le secteur privé comme dans le public, contribuent à aggraver l’exploitation des corps et à dégrader de manière profonde la santé de nombreux travailleurs. Résumer la situation actuelle à une crise de l’emploi revient à dissimuler ces autres dérives de notre système productif. Mais certaines des mesures récemment adoptées, comme plusieurs de celles qu’envisagent aujourd’hui le gouvernement ou les organisations patronales vont plus loin : un à un, les différents acteurs de la chaîne de prévention voient leurs prérogatives ou leur marge d’action se réduire et, avec elles, ce sont les instruments de la prévention des risques et de la protection des salariés qui se trouvent remis en cause.

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En 1946 furent, notamment, mis en place quatre piliers qui participent au droit constitutionnel à la protection de la santé au travail : les services prévention de la sécurité sociale destinés à soutenir techniquement la prévention des risques professionnels et d’y contraindre si nécessaire les entreprises,

  • La médecine du travail chargée exclusivement d’éviter toute altération de la santé des travailleurs du fait de leur travail,
  • L’inspection du travail afin de surveiller l’application du droit du travail notamment en matière de santé et de prévention et de verbaliser les entreprises qui s’en écarteraient et éventuellement de demander la pénalisation des infractions.
  • Le CHS dans lequel les travailleurs apportaient leur contribution à la prévention, rôle devenu
  • prépondérant après la création en 1985 des Comités d’Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail et des nouvelles prérogatives pour les Délégués du Personnel, s’appuyant sur des experts qu’ils mandatent et qui permet l’expression de la réalité du travail dans la démarche de prévention.

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Nos activités professionnelles nous conduisent à entretenir des contacts permanents avec les salariés, ainsi qu’avec leurs représentants au sein des Comités d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail d’entreprises de tous secteurs d’activité et de tailles diverses. Cette expérience nous permet de mesurer l’importance d’une représentation du personnel solide dans la perspective d’une prévention efficace des risques professionnels.

Notre association, qui place les questions de la santé et des conditions de travail des salariés au cœur de ses préoccupations, entend exprimer sa plus vive inquiétude quant aux risques que le « projet de loi relatif au dialogue social » fait peser sur la santé au travail et sur la prévention des risques professionnels.

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Il est d’usage d’inaugurer une nouvelle année par des résolutions. Celle du collectif pour la santé des travailleuses et travailleurs est de poursuivre un travail commencé il y a un an, par le lancement de l’appel « Pour ne plus perdre sa vie à la gagner ! ». Appel qui pointait la multiplication des attaques du patronat et du gouvernement contre les droits sociaux, notamment en matière de santé au travail, dans un contexte pourtant alarmant du fait de logiques organisationnelles qui, au nom d’une soi-disant « rationalisation » des coûts, aggravent l’exploitation des corps et dégradent de manière profonde la santé de tant de travailleuses et travailleurs. Le travail du Collectif se poursuit par la tenue en mars 2016 des États généraux de la santé des travailleuses et travailleurs.

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L’enjeu de la santé au travail peut être détecté au cœur de nombreuses luttes, tant de mauvaises conditions de travail constituent le ferment de la révolte. En témoigne par exemple la participation massive des agents hospitaliers de l’APHP aux grèves de 2015 pour défendre leurs jours de congés liés à la réduction du temps de travail. L’annulation de l’accord du travail du dimanche par trois syndicats de la FNAC s’appuie sur les mobilisations des salariés depuis plusieurs mois.

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Le collectif pour la santé des travailleuses et travailleurs a préparé un projet de programme pour les États généraux des 16 et 17 mars 2016. Vous le trouverez ci-dessous. Nous l’avons élaboré en prenant en compte vos propositions, suggestions et contributions en tentant de permettre à toutes et tous d’y trouver sa place. C’était un exercice difficile tant vous êtes nombreuses et nombreux à faire des propositions. Comme nous le disions, ces journées n’auront de sens que si celles et ceux qui y participent s’en emparent. C’est pourquoi le collectif continue à vous demander de nous adresser vos propositions de contribution (récit d’une lutte ou d’une expérience, exposition d’un problème…) sur les différents ateliers que nous avons proposé. Chacun des ateliers devra permettre de confronter des analyses, des contributions, d’avoir des échanges, d’élaborer et de construire ensemble des pistes d’actions, de revendications, de construire des outils de terrain pour agir ensemble. Ils restent encore quelques places, continuez à vous inscrire.

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Santé des travailleurs précaires, sous-traitants et privés d’emploi : les points forts

Lors des États généraux de la santé des travailleuses et des travailleurs, quatre ateliers ont porté sur la santé des travailleurs précaires, sous-traitants et des chômeurs.

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Lors des Etats-généraux, quatre ateliers ont porté sur la santé des travailleurs précaires, sous-traitants et/ou chômeurs.

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Quatre ateliers ont porté sur l’organisation du travail et le management : 1- Lean Management, 2- résistances face aux OT dans le public, 3- dans les activités de service, 4- passer d’une souffrance individuelle à l’action collective.

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Nous travaillons dans des secteurs variés, des structures de tailles et de natures différentes. Nous sommes résolument opposés à la suppression programmée des CHSCT. Les CHSCT ont permis aux salariés, armés de leur connaissance des situations réelles de travail, de construire pas à pas des capacités d’intervention pour défendre et promouvoir la santé et la sécurité au travail. Une simple commission du Comité Social et Économique serait une régression dans la prise en compte des enjeux de la santé au travail. Nous voulons au contraire l’extension et le renforcement d’une instance spécifique, aux pouvoirs élargis, représentant celles et ceux qui travaillent, pour que le lien entre santé et travail soit une réalité de santé publique.

NOUS APPELONS À UNE ASSEMBLÉE NATIONALE DES CHSCT.

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Alors que la pandémie de COVID confirme que les travailleur·e·s n’ont pas été correctement protégé·e·s, le gouvernement s’apprête à assouplir la réglementation : organisons collectivement la riposte !

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