Résumé : Ce texte reprend l’intervention du représentant de la fédération syndicale Sud-Rail, partie civile lors du procès pénal de mai/juin 2022 consacré à l’accident ferroviaire survenu le 12 juillet 2013 à Brétigny-sur-Orge. Il enrichit la recherche des causes du drame en faisant intervenir, au-delà des aspects strictement techniques, ceux qui relèvent des modalités d’organisation du travail. Après des considérations sur les limites du droit pénal, il expose les caractéristiques technico-organisationnelles générales d’un système ferroviaire, les conséquences de l’idéologie de la mise en concurrence forcée de la Sncf issue des règles de l’Union européenne et des choix des gouvernements français depuis 40 ans, qui ont impacté la situation économique du rail en brisant son unité de stratégie et d’action par la désintégration organisationnelle. Cet article traite particulièrement des conséquences de cette idéologie néolibérale sur les organisations du travail en termes de déni du rôle central du travail vivant, ce qui a conduit à la fois à accroître la souffrance au travail du personnel et à dégrader la sécurité du transport ferroviaire, d’où l’accident de Brétigny.
Archives de catégorie : Contributions-témoignages2024
Un adolescent est mort au travail, il avait 17 ans, communiqué CGT Eiffage, 18 juillet 2023
Propositions CGT pour des mesures immédiates pour protéger la vie des salarié-es, juillet 2023
Suites pénales des procédures de l’Inspection de Travail dans le Rhône, tract CGT-CNT, juillet 2023
Le « bois », un beau métier! Sud éducation, Snuep-FSU, Snep-FSU
Le système d’aspiration des poussières en fin de vie, et en outre sous-dimensionné dès l’installation, ne permet plus d’accueillir les élèves dans les ateliers. Malgré les mises en garde des enseignants depuis 2010, rien n’a été suffisamment anticipé ni par le rectorat et ses différents Chefs d’établissement, ni par la Dsden, ni par la Région, propriétaire des locaux. En 2020 et en 2022, les représentants des personnels en Comité d’Hygiène Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) alertés par les enseignants ont pris ce grave dossier à bras le corps.
travailler sous fortes chaleurs abîme la santé, CGT ville de Paris, août 2023
travailler sous fortes chaleurs abîme la santé
arrêt du boulot quand il fait trop chaud !
Les températures augmentent. A Paris, l’été 2022 a été le plus chaud jamais
enregistré. Or, le travail sous fortes chaleurs présente des risques. A Paris,
nous y sommes donc particulièrement exposé·es. A court terme, c’est la
déshydratation, les étourdissements, les crampes… qui peuvent provoquer
des accidents du travail. A long terme, les épisodes de travail sous hautes
températures répétés peuvent provoquer des insuffisances rénales
chroniques.